Aujourd'hui, 31 octobre, trois générations de Coudrier sont réunies à la Collinière, la grande demeure familiale entourée de forêts et d'étangs, pour fêter, comme chaque année, l'anniversaire de Papigrand, le patriarche. Comme c'est aussi Halloween, Mamigrand a envoyé les petits chercher des citrouilles au potager pour les voisins américains. Mais dans le carré de cucurbitacées encore enveloppé des brumes de l'aube, il y a comme un pépin. Un homme étendu de tout son long, plein de taches rouges, silencieux. Mort. À première vue, personne ne le connaît. L'affaire pourrait donc n'être pas si grave que ça. Le problème, c'est que dans la famille, il y a au moins trois mobiles criminels possibles. Donc trois assassins potentiels. Sans compter tous les secrets qu'on n'a pas encore découverts...
Le roi et la reine cherchaient un professeur pour leur fils, le prince Pouf. De nombreuses têtes couronnées leur ayant recommandé un certain Monsieur Ku, ils le firent venir au château, contre l’avis de leur chambellan. Au soir de la première leçon, quand ils surent ce que Petit Prince Pouf avait appris, ils furent un peu inquiets. Au soir de la deuxième leçon, quand ils surent ce que Petit Prince Pouf avait appris, ils furent encore plus inquiets. La troisième leçon les horrifia. Et pourtant, ces trois leçons allaient suffire à Petit Prince Pouf pour devenir un grand roi. Elles allaient aussi faire le bonheur de ses parents. Et le malheur du chambellan.
Aujourd'hui, 31 octobre, trois générations de Coudrier sont réunies à la Collinière, la grande demeure familiale entourée de forêts et d'étangs, pour fêter, comme chaque année, l'anniversaire de Papigrand, le patriarche. Comme c'est aussi Halloween, Mamigrand a envoyé les petits chercher des citrouilles au potager pour les voisins américains. Mais dans le carré de cucurbitacées encore enveloppé des brumes de l'aube, il y a comme un pépin. Un homme étendu de tout son long, plein de taches rouges, silencieux. Mort. À première vue, personne ne le connaît. L'affaire pourrait donc n'être pas si grave que ça. Le problème, c'est que dans la famille, il y a au moins trois mobiles criminels possibles. Donc trois assassins potentiels. Sans compter tous les secrets qu'on n'a pas encore découverts...A partir de 12 ans.
- Qu'est-ce que tu veux faire plus tard? - Être heureux, répondit Thomas. Plus tard, je veux être heureux. C'est une vachement bonne idée, répond madame Van Amersfoort. Et tu sais où commence le bonheur? Il commence quand on cesse d'avoir peur. Dans les Pays-Bas des années cinquante, les raisons d'avoir peur sont pourtant nombreuses pour Thomas. Son pays n'est sorti de l'occupation nazie que pour retomber dans ses conformismes. Son père est un tyran domestique qui brutalise sa femme et son fils, doublé d'un bigot qui ne jure que par la Bible. Heureusement, il y a des esprits libres autour de lui : Tante Pie, madame Van Amersfoort, que tout le monde traite de sorcière, Eliza et sa jambe de cuir. Sans compter tous les écrivains qu'il s'apprête à découvrir...
Depuis son plus jeune âge, Daniel Cunningham a vécu enfermé, avec pour seule compagnie les livres et sa mère – qui l’a gardé reclus, à l’écart du monde extérieur, et qui n’a cessé de lui répéter qu’il était malade. Un jour, des coups frappés à la porte vont tout changer. Des voisins ont découvert son existence, et résolu de libérer Daniel de l’emprise de sa mère. Pris en charge par le docteur Marlow et sa famille, il va découvrir peu à peu que tout ce qu’il tenait pour vrai jusque-là n’était qu’un tissu d’histoires racontées pour le protéger. Mais le protéger de quoi ? De sa vie d’avant Daniel n’a gardé qu’une maison de poupée. Et pas n’importe quelle maison de poupée : c’est la réplique exacte de la maison natale de sa mère, une maison qui recèle de nombreux et sombres secrets. Jusqu’à quels vertiges ces secrets conduiront-ils Daniel ? Petite, Anne Fine aimait les contes sinistres et bizarres. À neuf ans, elle était convaincue que sa maison était hantée. Si aujourd’hui elle ne croit plus aux fantômes, elle aime toujours les histoires qui font peur. Avec Le Passage du Diable elle veut effrayer (un peu) les enfants. Mais aussi raconter l’histoire d’un garçon dont le courage et la gentillesse vont lui permettre de surmonter des épreuves difficiles et d’en sortir grandi.
On dit qu'il est un peu simplet, aussi démuni qu'un enfantelet et incapable de méchanceté. Pourtant, la tête de Ramulf vient d'être mise à prix. Le jeune homme a laissé échapper le singe qu'il venait d'acheter au marché et la créature en a profité pour se moquer publiquement de Jehanne la Pieuse, poétesse et fille de duc. L'humiliation est si grande qu'elle a fait sombrer la noble dame dans une dépression mortelle. Enragé par la haine, le chevalier de Montluc, secrètement épris de Jehanne, a juré d'avoir la tête de Ramulf et celle de son animal. Il a lancé à leur poursuite sa bande de Cholériques, des guerriers sans pitié ayant survécu au choléra-morbus. Il faut fuir, quitter le royaume de Lotharingie au plus vite. Pour tous, Ramulf n'a pas la moindre chance d'échapper à ses poursuivants. Et pourtant, la chasse à l'homme ne fait que commencer...
On dit qu'il est un peu simplet, aussi démuni qu'un enfantelet etincapable de méchanceté. Pourtant, la tête de Ramulf vient d'être mise à prix.Le jeune homme a laissé échapper le singe qu'il venait d'acheter au marché et la créature en a profité pour se moquer publiquement de Jehanne la Pieuse, poétesse et fille de duc. L'humiliation est si grande qu'elle a fait sombrer la noble dame dans une dépression mortelle. Enragé par la haine, le chevalier de Montluc, secrètement épris de Jehanne, a juré d'avoir la tête de Ramulf et celle de son animal. Il a lancé à leur poursuite sa bande de Cholériques, des guerriers sans pitié ayant survécu au cholera morbus. Il faut fuir, quitter le royaume de Lotharingie au plus vite. Pour tous, Ramulf n'a pas la moindre chance d'échapper à ses poursuivants. Et pourtant, la chasse à l'homme ne fait que commencer…
Lila s'envole pour Tokyo avec dans son sac une urne contenant les cendres de son frère Krimo qu'elle transporte clandestinement, bravant divers interdits. Si elle entreprend ce long voyage, c'est pour respecter les ultimes volontés de ce dernier, tué alors qu'il tentait d'échapper à la police, une nuit à Grigny. Mais Krimo n'était pas un délinquant, il essayait seulement d'aider leur aîné à tous les deux, Redouane, accusé d'avoir trempé dans une sale affaire de drogue et incarcéré depuis. Heureusement, dans son périple Lila peut compter sur les conseils d'Adel, qu'elle a rencontré à l'aéroport, un jeune génie aussi maladroit qu'attachant, par ailleurs grand spécialiste du Japon et de sa culture. Réussiront-ils à échapper à la mystérieuse silhouette qui les traque depuis leur départ de Paris ?
Lila s’envole pour Tokyo avec dans son sac une urne contenant les cendres de son frère Krimo qu’elle transporte clandestinement, bravant divers interdits. Si elle entreprend ce long voyage, c’est pour respecter les ultimes volontés de ce dernier, tué alors qu’il tentait d’échapper à la police, une nuit à Grigny. Mais Krimo n’était pas un délinquant, il essayait seulement d’aider leur aîné à tous les deux, Redouane, accusé d’avoir trempé dans une sale affaire de drogue et incarcéré depuis. Heureusement, dans son périple Lila peut compter sur les conseils d’Adel, qu’elle a rencontré à l’aéroport, un jeune génie aussi maladroit qu’attachant, par ailleurs grand spécialiste du Japon et de sa culture. Réussiront-ils à échapper à la mystérieuse silhouette qui les traque depuis leur départ de Paris ?
Un insaisissable faux Père Noël dévalise une à une toutes les bijouteries de la ville et disparaît mystérieusement à chacun de ses méfaits, au grand dam de Ludo : comment se fait-il que son papa, pourtant policier, n'arrive pas à arrêter ce simple cambrioleur ? Et pourquoi n'emporte-t-il jamais son arme avec lui ? Sûr que si on lui confiait l'affaire Ludo ne ferait qu'une bouchée de ce malfaiteur, aussi facilement que le ferait l'inspecteur Castar, le héros de sa BD préférée. Une nuit, d'étranges créatures minuscules débarquent dans la chambre de Ludo en sortant du lavabo : ce sont des Barbaza, qui ont le pouvoir de faire grandir ou rétrécir les gens. Ils ont besoin de Ludo pour retrouver l'une des leurs, enlevée et exploitée par le faux Père Noël... C'est l'occasion pour Ludo de montrer de quoi il est capable. Mais voilà... Tout n'est pas aussi simple que dans une aventure de Castar...
Jean et Jeannette, ou les Petits aventuriers parisiens, par M. Ducray-Duminil. Tome 2Date de l'édition originale : 1838Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Finn a quitté les comtés pour pénétrer dans un monde inconnu, celui des forêts septentrionales où règnent, paraît-il, les loups, les monstres et les dragons. C'est pourtant là qu'il espère trouver refuge. Il a enfin compris qui il était : l'instrument du destin. Son destin ? Changer les choses, remettre en cause l'ordre établi et le pouvoir, tous les pouvoirs. Il est le Frélampier, un vengeur sans pitié et sans remords. Mais pour l'heure, tandis que l'armée de Sambuc incendie les fermes apicoles et sème le massacre et la désolation, il doit encore fuir. Croiser aussi, sur son chemin de drôles de personnages : un Illustre Mage nommé Marceldupon tyrannisé par sa maman, des Maîtres Verriers et Bronziers obsédés par la fabrication des sabliers, et d'autres êtres singuliers... comme le Singulier, justement, un affreux jojo qui n'a pas de nom. Décidément, les monstres ne sont pas du tout ceux que l'on croyait.
Mélusine, une toute jeune sorcière d’à peine 119 ans, étudiante en deuxième année de sorcellerie, est à la recherche d’un job. En réponse à une petite annonce, elle se présente au château (hanté !), où elle est tout de suite prise à l’essai. « Vous avez votre balai ? » demande sa nouvelle patronne. Bien entendu ! Quelle sorcière digne de ce nom pourrait s’en passer ? Mais en fait de balai, Mélusine va vite découvrir qu’elle a été embauchée…pour faire le ménage. Cirer le pont-levis, astiquer les vieilles armures, préparer la chambre du cousin vampire, chasser des dragons envahissants…Le travail ne manque pas, mais il en faudrait plus pour rebuter une jeune sorcière ambitieuse. Farceuse, gaffeuse et étourdie, Mélusine ne va pas tarder à réveiller les habitants de leur engourdissement séculaire. Les fantômes, revenants et autres loups-garous n’ont qu’à bien se tenir !
Que faire de sa vie quand on a treize ans et qu'on est une fille pauvre, pas laide, sachant lire, sans autre protection que celle d'un vieux curé, d'une tante prostituée et d'une veuve ronchon ? Nonne ? Jamais. Séraphine est trop insolente. Couturière ? Non plus. Elle a trop envie de parler et de voir du monde. Peut-être qu'un jour les femmes pourront devenir juges, gendarmes ou avocats et faire de la politique... Peut-être même qu'un jour Dieu Lui-même sera une femme. Mais, pour l'instant, nous sommes en 1885, à Paris, ou plutôt à Montmartre. Le souvenir de la Commune est encore vif chez les uns. Les autres s'occupent de l'enterrer définitivement en bâtissant, là-haut sur la butte, le Sacré-Cœur. Et Séraphine ne voit qu'une solution pour mener la vie libre et sans misère dont elle rêve : s'en remettre à sainte Rita, la patronne des causes désespérées...
Paris, fin 1819. Dans une sordide pension près du Panthéon, la maison Vauquer, cohabitent les acteurs ou témoins de l'une des histoires les plus cruelles de la littérature : Vautrin, Rastignac et Goriot. L'inquiétant Vautrin, ancien bagnard qui se fait passer pour rentier, tente en vain d'entraîner dans un marché criminel Eugène de Rastignac, jeune étudiant ambitieux et sensible venu faire son droit à paris. Quant au père Goriot, doyen de la pension, c'est un vieillard pathétique qui dissimule un secret, un secret qui fait de lui un homme de plus en plus pauvre, que sa misère croissante oblige grimper d'étage en étage dans la pension pour y occuper des logements toujours plus misérables, jusqu'aux galetas des mansardes. Goriot se ruinerait-il en entretenant des femmes ? Oui. Mais ces femmes, ce sont ses filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, deux ingrates entrées dans la haute société parisienne et qui ont honte de leur père, enrichi dans la fabrication des pâtes alimentaires. Pour qu'elles lui vouent un peu de reconnaissance, ce papa poule va pousser l'abnégation jusqu'au sacrifice. Assis sur un banc sur les Champs-Elysées, il les voit passer en calèche, dans leur bel équipage, et dit : J'aimerais être le petit chien sur leurs genoux ! Il a bien mérité l'appellation de Christ de la paternité celui qui avoue : J'ai bien expié le péché de les trop aimer.
Dans la tête d'Enzo, c'est le cinéma permanent. Pendant les cours, son esprit, s'échappe pour tourner des films. C'est bien là le problème : la fin de la journée, il a vu plein de films, mais jamais les mêmes que les autres. La prof de maths suspecte même des tendances autistes. Enzo s'en moque. Plus tard, il sera cinéaste. Il n'y peut rien, c'est de famille. Chez lui, on est artiste italien de père en fils. Personne ne comprend Enzo, excepté Maé Coblence, la prof de cinéma qui a le physique d'une actrice et une voix grave qui donne la chair de poule. Pour les beaux veux de Maé, Enzo décide de passer à l'action. Il n'est qu'en sixième, mais Spielberg n'avait-il pas 12 ans quand il a tourné son premier film ? Enzo va réaliser un vrai western, un western spaghetti comme ceux de Sergio Leone, son idole. Tout est prêt dans sa tête, il ne reste plus qu'à faire le film.
Scarlatine et parents absents : Maurice se retrouve en partance pour Trouville-Deauville, chez sa grand-tante Willa. Pour qu'elle veille sur lui. Elle a une réputation, dans la famille : 60 % mauvais poil, 40 % sale caractère. Maurice s'attend à une semaine de cauchemar, il découvre un décor de film, et les dialogues qui vont avec. Tante Willa n'est pas le monstre redouté, mais une tante désopilante, pince-sans-rire, et championne de poker en plus! Quant à l'endroit qu'elle habite, il est extraordinaire. C'est un ancien hôtel de luxe, le Trouville Palace, qui ressemble à celui de Shining, avec ses couloirs interminables et ses lustres prêts à s'écrouler. Maurice l'explore en se disant que les portes numérotées doivent cacher des secrets et des habitants bizarres. Et voilà justement qu'une jeune fille, coiffée et vêtue à l'ancienne mode, empêchée de sortir par son père, demande à Maurice de l'aider...
Siki-Siki, Karzel et les Frères Guerriers partent à la recherche des Horrigans, pour lever une armée, afin que survienne le deuxième temps du chaos. C’est compter sans le chaudron de Gravatte… De son côté, Mélipona affronte les Princes et son terrible beau-frère. La précieuse bibliothèque de sa mère lui fournit les armes pour se battre. L’intelligence de Mélipona est à la mesure de son courage. Mais n’est-elle pas le Monarque ? Quant à Finn, accompagné du Singulier, il arrive au palais des Astromanciens. Par la ruse et la flatterie, il séduit ces vantards ridicules, autoproclamés les Prodigieux, et qui ne sont en fait que des monstres… Le Frélampier, animé par la haine, est bien décidé à les anéantir. Pourtant, Finn ignore toujours qui il est vraiment. Et ce qu’il découvre dans le palais ajoute encore à son trouble… Comme dit Maître Copiraille : nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! Ce livre est le quatrième tome de la série Sorcier ! qui en compte huit.
L'obsession des parents pour les résultats scolaires a parfois du bon. Un jour, Suzanne fait la connaissance de Tim, un étudiant anglais censé lui faire faire des progrès faramineux dans cette langue. L'anglais est très vite mis de côté car ce qui intéresse Suzanne comme Tim, c'est d'avoir de longues conversations sur des sujets graves et passionnants, ce qui est absolument impossible quand on ne sait dire que hello, good-bye et what time is it? Tim, lui, parle français. Un français plein de fautes délicieuses, mais assez riche pour pouvoir s'entretenir des livres de Rudyard Kipling, de la vie, de l'amitié et de l'amour. C'est la première fois que Suzanne rencontre un adulte qui apporte de vraies réponses à de vraies questions, et le fait même avec plaisir. Pourtant, un jour, une ombre s'installe : Tim est malheureux parce qu'il s'est disputé avec sa fiancée, et que le mal lui paraît irréparable. Suzanne est fermement décidée à lui venir en aide.
Minna écrit beaucoup de lettres. Ce sont principalement des lettres mentales, adressées à Mozart, par exemple, pour qu'il lui donne un petit coup de main. Minna est violoncelliste, n'aime pas jouer en public et s'angoisse parce qu'elle n'est pas encore parvenue à trouver son vibrato. Minna écrit aussi à sa mère, qui est écrivain pour de vrai, cette fois. Parce que sa mère n'a jamais l'air de l'écouter quand elle lui parle, tandis qu'elle répond toujours minutieusement au courrier de ses lecteurs, même quand ceux-ci lui demandent combien coûte une machine à écrire. Un jour, au cours de musique de chambre, Minna rencontre Lucas. Lucas possède le vibrato le plus merveilleux qui soit, et a les parents les plus normaux du monde. Ils deviennent instantanément amis. Désormais, Minna a quelqu'un à qui confier ses inquiétudes, et Lucas n'est plus seul dans ses activités secrètes d'éleveur de grenouilles.
Jacob déteste tout cette année. La plage, les vacanciers, sa petite sœur et même ses grands frères, qui le délaissent pour des histoires de filles. Trouville, c'est nul, il n'y a rien à y faire, c'est plein de vieux, de maisons d'écrivains morts et de vitrines d'antiquaires avec des pichets moches. Sa mère passe son temps à lire un pavé sur la vie de Néfertiti, son père à étudier la guerre en Israël dans le journal. Pourtant, Jacob espère qu'il va enfin se passer quelque chose. Et un matin, très tôt, son rêve se réalise. Au bout de la jetée, au pied du phare rouge, un garçon contemple l'horizon. Il porte un pull marin, un short long écossais et des sandales en cuir; il a quatorze ans, un sourire triste et un drôle d'accent. Il est pressé, il est mystérieux, il s'appelle Bill. Jacob a le sentiment que ce garçon détient des secrets extraordinaires et il est prêt à tout pour mieux le connaître. Ça tombe bien : Bill a besoin de son aide.
Vous souvenez-vous de cette petite fille pas plus grande qu’un pouce, qui dormait dans une coque de noix, avec pour édredon un pétale de rose ? Enlevée par une crapaude qui voulait la marier à son fils, et sauvée par des poissons, puis kidnappée par un hanneton, séquestrée par une souris qui se prétendait son amie ? Poucette, car il s’agit bien d’elle, est aujourd’hui Reine des Fleurs, et très prise par ses fonctions. Mais elle a accepté, pour la première fois, de raconter elle-même, ses terribles et merveilleuses aventures. Chaque fois qu’elle a un peu de temps, entre une réunion de coccinelles et le dîner annuel des sauterelles, Poucette répond aux questions de Nadja, sur son clavier d’ordinateur, en forme de fleur. Si vous souhaitez connaître à la fois sa véritable histoire et sa vie d’aujourd’hui, si vous souhaitez connaître les secrets de son coeur et savoir pourquoi elle ne porte que très rarement ses ailes, il ne vous reste qu’à ouvrir ce livre !
Lowee Poisson est une fille déroutante. Elle a douze ans, elle joue à la Game Boy, lit des BD et part à la mer pendant les vacances, jusque-là rien de particulier. Ça se complique quand elle vous annonce qu'elle est en fait détective privé, en mission à Camaret-Plage. Et quand elle insiste pour que vous espionniez un vieux monsieur très aimable, mais qui pourrait bien être le chef d'un cruel trafic de chiens, vous ne savez plus quoi penser d'elle. Shaza Fay a douze ans, lui aussi, et il a du mal à croire aux histoires de Lowee. Il sait qu'à cet âge-là, les adultes vous considèrent généralement comme un truc inutile, et qu'ils n'ont aucune mission à vous confier – à part peut-être de leur ficher la paix. Mais plus de cinquante chiens sont enfermés dans une étrange maison rouge, et Shaza est prêt à croire n'importe quoi pour les sauver.
À peine Lao et ses amis ont-ils quitté l’Ile aux Loups (voir l’épisode précédent) que leur avion s’écrase en pleine forêt. Tous en réchappent miraculeusement, mais où aller ? La forêt est si vaste et si profonde...Ils finissent par arriver devant un arbre gigantesque, si haut et si gros que, des racines aux dernières branches, il est parcouru de tout un réseau de couloirs, d’escaliers et de passages. Des milliers d’animaux s’y abritent ainsi que « le petit peuple de la forêt », des lutins dont les ancêtres habitent paisiblement l’arbre depuis la nuit des temps. Or, depuis quelques mois, tous ont terriblement peur. Des hommes rôdent autour de l’arbre. Des hommes prêts à tout pour l’abattre et revendre à prix d’or son précieux bois. Lao et ses amis sont bien décidés à défendre le petit peuple, mais que peuvent-ils contre les terribles robots construits tout exprès pour abattre les plus grands arbres ?
La mère d'Antoine est la plus belle personne du monde. C'est son mari qui le dit. Et quand il la voit boire les gouttes de pluie en riant, caresser l'écorce des arbres et s'agenouiller pour grattouiller la terre après l'orage, quand il l'entend raconter ses souvenirs éblouis de la forêt quand elle était petite, Antoine est d'accord avec son père, il est en adoration. Mais il arrive que les plus belles personnes du monde deviennent usantes à force d'être imprévisibles et pas comme les autres. Or, cette semaine, Antoine a eu trop de soucis pour rester admiratif. Alors, quand sa mère s'endort une fois de plus dans sa voiture en pleine nuit, qu'elle sort sous la pluie et se perd, le monde se met à ressembler à un monde à l'envers, où les enfants inquiets doivent veiller sur des parents insouciants. Cette fois, c'est sûr, tout va craquer, s'écrouler autour de lui. Heureusement il y a Chloé. Si seulement elle voulait bien cesser de se moquer de lui...
Dorothée est une jeune orpheline qui habile le Kansas. Emportée par un cyclone en compagnie de son chien Toto, elle atterrit avec sa maison dans un étrange pays, écrasant au passage la méchante sorcière de l'Est. Désireuse de rentrer chez elle, Dorothée prend conseil auprès de la (gentille) sorcière du Nord, qui lui recommande d'aller trouver le puissant magicien d'Oz dans la cité d'émeraude. C'est chaussée de souliers d'argent magiques qu'elle va suivre la route de briques jaunes pour gagner la fameuse cité. En chemin, elle va croiser un épouvantail qui rêve d'avoir une cervelle, un bûcheron de fer-blanc qui, lui, voudrait un coeur et, enfin, un lion poltron auquel ne nuirait pas un peu de courage. Après de nombreuses péripéties, les quatre amis atteindront la cité d'émeraude. Pour autant, ils ne seront pas au bout de leurs peines, car le magicien d'Oz exigera d'eux un exploit hors du commun... Mais cela suffira-t-il ? Et ce magicien d'Oz est-il vraiment ce qu'il paraît ?
Aisselle manie la pelle, et le poste de radio fredonne J'entends un signal d'aaaalarme Quand tu t'approches, ça me désarme... Il vient de passer quatorze mois à creuser des trous au Camp de redressement du Lac vert, et que fait-il une fois rentré chez lui à Austin ? Il creuse des trous ! Sauf que cette fois, Aisselle est payé pour son travail. Alerte rouge ! J'ai les m-m-mains tremblantes... Aisselle est bien décidé à économiser de l'argent, à passer son bac, à éviter les embrouilles et surtout à se débarrasser de ce surnom qui lui colle à la peau. Alerte rouge ! J'ai mal au ventre... Mais bizarrement, quand on est noir, baraqué et affligé d'un casier, on trouve peu de soutien autour de soi. A moins d'avoir pour meilleure amie une petite fille handicapée qui, elle, n'est pas du tout impressionnée. Alerte rouge ! Le sol sous m-m-mes pas s'éventre. C'est alors qu'un ancien pensionnaire du Camp du Lac vert, X Ray, vient proposer à Aisselle une affaire en or qui va le propulser dans l'univers d'une jeune star de la chanson. Son plus grand tube : Alerte rouge !
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigu de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué. A partir de 12 ans.
Savez-vous ce qu'est une RR4 ? C'est une rencontre rapprochée du 4e type, autrement dit, un enlèvement par des extraterrestres. C'est peut-être ce qui est arrivé à Tom Lorient, cette nuit-là, en rase campagne. En tout cas, il le croit. D'accord, il avait bu. D'accord, l'alcool et les antidépresseurs ne font pas bon ménage. Mais pourquoi y a-t-il un trou de trois heures dans son emploi du temps ? D'où lui viennent les souvenirs si précis qui lui sont revenus sous hypnose ? Pourquoi est-il soudain sujet à des saignements de nez répétés ? Et cette petite cicatrice triangulaire sur son ventre, n'est-elle pas la preuve des expérimentations qu'il pense avoir subies lors de son enlèvement ? Tom a raconté toute son histoire à Mabel, la nouvelle secrétaire du Centre d'étude des phénomènes paranormaux. Elle n'y a pas cru un instant. C'est une fille qui a les pieds sur terre et les ovnis la passionnent à peu près autant que les cours de la Bourse. Tout ce qui intéresse Mabel, c'est d'oublier ses déboires sentimentaux, de tomber amoureuse pour de bon et de se marier. Et justement, malgré son costume-cravate et ses airs d'intello coincé, ce Tom Lorient lui fait énormément d'effet. Pourtant, il n'est pas très aimable, il est très déprimé, assez ennuyeux, égoïste, et il pense que ses années d'études lui donnent le droit de la traiter de haut. Mais malheureusement pour elle, Mabel est mordue. Elle n'a plus qu'à aider Tom à chercher la vérité, et à écouter patiemment ses délires paranoïaques jusqu'à ce qu'il daigne s'apercevoir de sa présence. C'est le début d'une drôle d'histoire d'amour et d'une enquête assez dangereuse, car certaines personnes, pour des raisons étranges, tiennent beaucoup à ce que Tom croie aux petits hommes verts...
Comme dans les légendes, Leonora Chandamour attendait un ange gardien au visage tendre et au regard bienveillant pour lui porter secours. A son réveil, elle découvre le corps sale et les yeux farouches d'un angelot, les bras ballants. Pendant des semaines, elle l'a prié, l'a supplié, Viens vite, mon Ariel, je t'en prie, de gagner la terre. De venir l'aider à écrire son ultime roman sur l'existence tourmentée d'un chérubin. Et il est là, comme par miracle, devant elle. Un miracle de série B tout de même, incapable de réaliser plus d'un souhait par jour. Une sorte d'ange stagiaire aux habitudes étranges. Cet Ariel s'exprime très bizarrement et porte des shorts effilochés. Il passe ses jour-nées à regarder les matchs de foot à la télé. Surtout, il ne cesse de vouloir s'échapper. Il veut quitter l'appartement de Leonora, partir loin, au milieu des animaux et de trucs comme ça . Gagner le Brésil. Et Leonora est prête à tout pour cette histoire.
Depuis le départ de Papa, Maman était tout le temps débordée. Ce n'était pas drôle pour Léo, Luc et moi. Mais heureusement, tout a changé le jour où Léo a disparu dans le Supermarché.
Le téléphone n'arrête pas de sonner. Armande est seule à la maison et elle est terrifiée. Elle sent la présence d'agresseurs invisibles derrière chaque porte, elle entrevoit des pièges courir le long des murs. A treize ans, c'est la première fois qu'elle accepte de se garder toute seule, sans baby-sitter. Elle a promis qu'elle n'aurait pas peur, mais elle ne peut s'empêcher de calculer le nombre de secondes pour arriver jusqu'au téléphone situé dans l'entrée. Au bout du fil, Esther, sa grande soeur, la supplie de voler pour elle la jolie pochette brodée de maman. Peut-être est-elle cachée dans cette valise que leur mère range sous son lit ? Armande progresse lentement vers la chambre, puis jusqu'à la valise. Celle-ci ne contient que des lettres. Elle reconnaît l'écriture de son père, volatilisé depuis huit ans. Bizarre ! La dernière lettre remonte à avant-hier. Le téléphone se remet à sonner. Maintenant, Armande a peur d'un fantôme...
J'étais entrée dans la pièce pour chercher un livre que j'avais posé, et je me suis retrouvée nez à nez avec ma grand-mère qui avait plongé sa main dans le sac et qui, quand elle m'a vue, a fait un bond en arrière. Au lieu de poser une question ou de quitter la pièce, j'étais restée figée, fixant ma grand-mère comme si je la voyais pour la première fois. Elle avait tenté de se justifier : Ne fais pas cette tête, c'est ta maman qui m'a demandé de... Je n'ai pas écouté ses explications. Jamais ma mère n'aurait demandé à quiconque de regarder dans son sac. Je l'ai toujours entendue répéter que son sac, c'était sacré, et que jamais personne ne devait y toucher. C'était son intimité, sa liberté, son argent, ses secrets. Mamido a commencé à s'énerver : Ne reste pas là avec ton air idiot. Le problème, c'est que je ne pouvais plus bouger. Mes jambes ne m'obéissaient plus. Et des jambes qui décident de faire grève au moment même où elles sont censées vous protéger d'un danger, c'est très inquiétant. Ça veut dire que vous ne pouvez plus compter sur vous.
Le jour de ses neuf ans, Farid a eu pour la première fois le droit d'aller sur le terrain vague, de l'autre côté de la rue, là où les garçons de son âge se retrouvent pour jouer au foot. Il était sûr que ce jour serait l'un des plus beaux de sa vie. Mais tout à coup, un garçon en gandoura noire a surgi derrière lui et lui a donné une grande tape dans la nuque en criant : Ouled Roumia !, ce qui veut dire : Fils de la Française ! jusqu'à présent, personne ne lui avait jamais rien dit au sujet de sa mère. Un peu plus tard, le garçon à la gandoura a recommencé. Il s'est mis à attaquer Farid de plus en plus souvent, toujours avec le même cri : Ouled Roumia ! Maintenant, Farid vit dans la peur. Il ne sait jamais quand son tortionnaire va surgir, mais il le croise presque tous les jours. Il n'a rien osé dire à sa mère, et n'en a pas vraiment parlé non plus à ses nouveaux amis du terrain vague. Il se sent terriblement seul. Il croit que ce garçon est une incarnation du mal, il le soupçonne même d'avoir des pouvoirs surnaturels. La vérité est beaucoup plus simple... et inattendue.
Se faire adopter par des gens qui vous aiment et vous traitent comme si vous étiez vraiment leur enfant, plutôt que de rester tout seul dans un orphelinat ou perdu dans un pays en guerre, c'est une sacrée chance. Manda en est bien conscient. Pourtant, il y a des jours où la situation lui pèse. Les jours où Georges Glaise, son pire ennemi, l'appelle Charbon, dit qu'on l'a trouvé dans une poubelle, ou bien fait la bouche de Noir en retournant ses lèvres. Les jours où Georges fait rire toute la classe avec ses moqueries. Et ces jours-là, c'est tous les jours. Alors, quand ses parents lui annoncent qu'ils ont décidé d'adopter un autre enfant, une fille, une petite Vietnamienne et qu'ils vont tous partir la chercher là-bas, Manda craint le pire pour sa future sœur. Qu'on l'appelle Citron ou Pamplemousse à longueur de journée, qu'on se tire les paupières pour imiter ses yeux bridés. Qu'on lui fasse mal comme on lui fait mal à lui. Mais à l'aéroport, le matin du départ, il y a une sacrée surprise. Une surprise qui s'appelle Georges.
En 1957, Homer Hickam a quatorze ans. Il vit à Coalwood, une ville minière de Virginie - Occidentale, aux Etats - Unis. À Coalwood, on est mineur de père en fils. Ça ne se discute pas. Mais le 5 octobre, sa mère le réveille au petit matin pour écouter la radio : bip... bip... bip... Homer sait très bien de quoi il s'agit. C'est un satellite. Mais cette fois, ce n'est pas de la science-fiction : les Soviétiques ont réussi à envoyer leur premier Spoutnik dans l'espace. Autant dire que le père de Homer, républicain convaincu, est furieux : la course aux étoiles vient de commencer et les Russes ont battu de vitesse l'Amérique. Pour Homer et ses copains, il faut rattraper les Russes de toute urgence, et même les dépasser. La petite bande consacre désormais son temps libre à fabriquer des fusées miniatures, propulsées au moyen d'explosifs maison. Comme tous les débuts, ceux de Homer furent difficiles. Les fusées avaient furieusement tendance à s'écraser dans les jardins ouvriers aux alentours. Mais, à force d'insister, ils parviendront à les lancer de plus en plus haut. Et Homer ne quittera plus la trajectoire ascendante.
Au siècle dernier, l'histoire véridique de Lalu Nathoy, une jeune fille chinoise qui fut vendue par son père pour deux sacs de grains, condamnée à la prostitution, puis embarquée sur un bateau à destination des Etats-Unis, et finit un jour par recouvrer la liberté.
Arlequin et Silvia sont éperdument amoureux l'un de l'autre. Hélas, ils ne sont pas seuls au monde mais entourés, au contraire, de jaloux, d'envieux et de saboteurs de bonheur. Le Prince a fait conduire Silvia à son Palais. Il rêve de l'arracher à Arlequin. Flaminia, la confidente du Prince, le seconde dans cette tâche, d'autant plus qu'elle n'est pas insensible aux charmes d'Arlequin. Quant à Trivelin, officier du Palais, il a un faible pour Flaminia... Voilà l'histoire racontée dans La Double Inconstance de Marivaux, représenté pour la première fois le 6 avril 1723. La pièce n'a rien perdu de sa drôlerie ni de son intérêt. Qui ne s'interroge pas sur l'amour, de nos jours ? Peut-on obliger quelqu'un à nous aimer ? Qui est sincère ? Qui est fidèle ? Que valent les mots ? Que pèsent les actes ? De quoi, de qui avons-nous vraiment besoin ? Depuis longtemps, Yvan Pommeaux avait envie de mettre sa passion de dessinateur de BD au service de son autre passion : le théâtre. Son livre est une vraie mise en scène. Celle d'une répétition de la pièce par une troupe d'adolescents amateurs.
Une prof de sciences naturelles à qui l'on demande de montrer à ses élèves comment dérouler un préservatif. Une dame de 87 ans qui aime parler d'amour et qui ne craint pas, si on lui pose la question, d'expliquer ce qu'est une branlette espagnole. Des parents d'élèves en colère. Un proviseur dépassé, et qui aimerait juste que son épouse cesse de l'appeler Chou. Une mère qui emmène sa fille dans un funérarium pour lui montrer la dépouille mortelle de celui qui fut son premier amour. Caroline et Olivier ont seize ans, et ils aimeraient parfois que leurs parents et l'Education nationale cessent de vouloir à tout prix leur parler d'amour. Puisque manifestement, pour la plupart, ils n'y comprennent rien. Caroline et Olivier s'aiment. Et ils ont peur. Peur de ne pas être à la hauteur de leur amour. Peur de cesser de s'aimer. Leur cœur tremble de confiance et d'espoir. Leur amour est né sous une drôle d'étoile, sous le signe de la bravoure et du danger. Ils ont compris ce que peu d'adultes savent : que c'est parfois dans la plus folle audace que réside la sagesse. Audacieux, ils vont devoir l'être encore. Bien plus qu'ils ne l'auraient jamais imaginé.
Au siècle dernier, l'histoire véridique de Lalu Nathoy, une jeune fille chinoise qui fut vendue par son père pour deux sacs de grains, condamnée à la prostitution, puis embarquée sur un bateau à destination des Etats-Unis, et finit un jour par recouvrer la liberté. A partir de 12 ans.
Mon père, Lonek Greif, portait un numéro bleu sur le bras, écrit Jean-Jacques Greif dans sa postface. Au lieu de me raconter l'histoire du Petit Poucet ou de Cendrillon, il me parlait des SS, des kapos, des kommandos, des chambres à gaz. En 1950, en camping à Belle-Isle, Lonek et ses fils rencontrent Maurice Garbarz, leur voisin de tente, qui porte lui aussi un numéro bleu sur le bras. En 1984, Maurice écrit Un survivant (Plon) avec l'aide de son fils Charlie. Il y raconte en détail sa détention à Auschwitz. Le livre est aujourd'hui épuisé. C'est de ce texte, avec bien sûr l'accord de son auteur, toujours en vie, que Jean-Jacques Greif s'est fidèlement inspiré pour écrire Le ring de la mort, sans rien ajouter ni retrancher aux faits. Il ne s'agissait pas de mettre cette histoire à la portée des adolescents - nul ne saurait mettre l'histoire des camps de la mort à la portée de qui que ce soit - mais de permettre à tous de réécouter l'un des rares témoignages de survivants, et de rendre hommage à son courage. Maurice, enfant persécuté et combatif du ghetto de Varsovie, s'est enfin cru en sécurité quand il est arrivé à Paris en 1929. Treize ans plus tard, la police française le remet dans un train. Après Pithiviers, Auschwitz. Par les yeux de Maurice, nous découvrons brutalement l'enfer sur terre, dans ses moindres détails. Et d'abord le vocabulaire. Pour désigner les cadavres, les Allemands utilisent le mot Stücke, qui veut dire pièces, comme dans l'expression pièces détachées. Oui, Auschwitz est une usine à produire des cadavres, le plus possible. Maurice le comprend très vite. Il pressent aussi que s'il veut sortir un jour vivant de là, il lui faudra tout faire pour ménager ses forces, esquiver les coups, calculer ses moindres gestes, comme dans les combats de boxe qu'il menait avant la guerre et qu'on le force à livrer au camp contre de plus pauvres diables que lui. Mais, conclut Jean-Jacques Greif : Il ne suffisait pas d'être vigoureux et de savoir se battre pour survivre à Auschwitz. Il fallait aussi avoir beaucoup de chance.
Avoir un père flic et poète. Cohabiter avec un petit frère atteint d'énurésie aiguë qui doit laper du jus de banane pour s'en sortir. Aimer à perdre la raison, aimer à ne savoir que dire à la fille la plus géniale que l'Australie ait portée, Vicki Streeton, et la voir partir dans le soleil couchant de la fin du monde avec une bande de rockers motards dégénérés. Supporter le déménagement de Egg, son meilleur pote, le spécialiste du langage loufoque et du teint blême. Braver tout à coup un requin alors qu'on vient de passer une heure à nager au milieu de six dauphins mabouls et couineurs. Lockie Leonard a déjà fait tout ça. Mais il y a quelque chose qu'il n'a encore jamais vécu. Une chose profonde, mystérieuse et plus blessante qu'un aileron vous déchirant le cœur, ou qu'une fille sublime sortant de votre existence sans se retourner. Ce sont les larmes de sa mère. Des larmes de désespoir intense, de chagrin inconsolable, de folie qui menace. La dépression de sa mère. Alors, il va lui falloir beaucoup de courage, beaucoup d'humour, et le coup de main de quelques anges pour tenir.
Qui vient de naître mais mesure déjà plus d'un mètre ? Qui est d'une laideur ravissante, avec sa peau toute fripée ? Qui dort beaucoup et pue en¬core plus ? C'est Luztigh, le bébé troll. Mais... chut,Tor doit le garder quelques jours en cachette pour aider son grand ami Borigh-Borigh. 6/8ans
Le noir te fait peur, mon petit ? Regarde par la fenêtre, les lumières de la ville sont si douces. Elles ne suffisent pas à te réconforter ? Il fait encore trop noir pour que tu t'endormes ? Une veilleuse serait un excellent gardien de tes nuits. Tu la préfères en forme de nuage ou de lapin ?
Bien malgré elle, Zizi se retrouve confrontée au monde du show business. En effet, quelques élèves de sa classe ont décidé de participer à un concours de chanson. La prof, enchantée par cette idée, emmène toute la classe pour soutenir les participants...
La sorcière et le loup s'efforçent de faire de leur fille une grande méchante. Mais Caralouva n'est pas une bonne élève : elle ne pense qu'à aider ! Et lorsqu'elle entend une plainte dans la forêt, elle se dirige vers les cris... ami ou ennemi ? Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
Simon rentre tout juste de voyage, et il a des images plein la tête. Pour aller voir son ami Bob qui travaille sur une base scientifique, Simon a pris un train, un bateau, un avion et enfin un parachute des glaces. Là-bas, il a vu des manchots, des ballons-sondes, des aurores australes, et aussi des yukimarimos. Des quoi ? Simon en rêve encore… A partir de 7 ans.
Ourson abandonné par sa mère, Waluk se sent l'être le plus malheureux de la Terre entière. Tiraillé par la faim et le manque de sommeil, il ne peut survivre tout seul. Jusqu'à sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours qui le prend en affection. Commence alors l'apprentissage du jeuneWaluk pour une vie où l'insouciance n'a pas sa place. Il doit surtout se défier d'un adversaire redoutable : l'homme. A partir de 7 ans.
Scrooge, un vieillard acariâtre, un vautour au coeur sec ignorant tout de l’humanité, reçoit le 24 décembre au soir la visite du fantôme de son défunt associé. Ce dernier lui fera vivre trois moments de sa vie, trois nuits de Noël, passée, présente et future, pour tenter de lui ouvrir les yeux et le coeur...
Lune doit faire un choix : accepter la nouvelle vie de ses parents ou rester fidèle à ses grandes soeurs avec lesquelles elle a scellé un pacte par un crachat. Pas facile de choisir son camp. Heureusement, elle peut compter sur ses amis pour faire des bulles géantes, l'aider à penser elle-même, et aussi grandir un peu !
Sullivan a beau être né dans le Grand Nord, il ne rêve qu'à l'Afrique. Tout ça à cause des histoires que le vieux George lui a racontées et d'une phrase qu'il entend résonner en lui depuis sa naissance : Il existe quelque part. Qu'est-ce qui existe ? Où cela existe-t-il ? Il l'ignore. Pour le découvrir, il va quitter les siens et s'en aller sur les routes du monde, là où la vie n'est qu'Aventure et rencontres...
Une figure de l’adolescent éternel. Qui est Britannicus ? Un prince romain sacrifié au profit de son frère adoptif, un personnage de second plan chez Racine ? Une antiquité, en somme. Mais le connaît-on vraiment ? Le voici dans toute sa jeunesse : un garçon de quatorze ans face au deuil de son père et ses souvenirs en charpie, aux prises avec ses rêves, ses désirs, et une admiration aveugle pour son frère Néron.
Invitée à l'exposition du sculpteur Gaspard, Louisette a l'idée de se reposer dans une des oeuvres : une chaussure transformée en sardine. Hélas, une mouette s'en saisit, emportant Louisette dans les airs, pour un voyage en... sardine express ! La suite des aventures de Louisette la Taupe.
Glouton, Carcajou et Roussette sont d'accord sur un point : blaireaux et renards ne sont pas faits pour s'entendre! Mais les parents ne partagent pas cet avis. Pire : Monsieur Blaireau et Madame Renarde décident qu'ils vont tous vivre dans le même terrier!
A part Tor de Borgisvik et sa famille, tout le monde dans le royaume pense que les trolls ont disparu depuis le Moyen Age. Mais voilà, catastrophe : un jeune troll a été capturé. Il se retrouve aux mains du cruel Lars Vindson, qui veut le dresser pour son cirque. Comment le délivrer, et empêcher le malheur qui menace tous les trolls ? Heureusement, Tor, son père et son oncle ne manquent ni d'imagination ni de courage... A partir de 8 ans.
C'était un bébé génial qui savait tout faire. Il connut Petit-Napoléon à la crèche et Petite-MarieAntoinette au palais de Schönbrunn. Il fit des voyages extraordinaires et il affronta un ennemi terrible !!! Comme cette histoire palpitante est fausse (mais attention, la vérité brille au-delà de l'apparence !), le lecteur trouvera en prime : des renseignements sur les conjugaisons agrammaticales, et une biographie de Mozart, puisqu'il semble qu'il ait existé pour de bon.
Au sommet d'une haute montagne, Krol découvre d'étranges oeufs géants. Si le fou de Bassan est si loin de la mer, c'est pour son ami Edgar, le petit garçon qui sait si bien scruter. Mais rien ne se passe comme prévu : le vautour qui vit là se moque de lui, Krol affamé se demande où trouver du poisson et Edgar n'est pas là. D'ailleurs, après tout ce temps, il a sûrement changé. Il l'a peut-être même oublié...
Regina vient d’Ouzbékistan. Sur la place d’une ville allemande, dans la nuit et le froid, elle attend, seule. Son père a été assassiné sous ses yeux, sa mère a fui précipitamment en Europe. Mais la jeune réfugiée veut croire au pouvoir de la mémoire, croire en un monde meilleur. Pour sublimer l’attente, elle se rappelle sa vie passée et les gens qu’elle a aimés…
Le goût du roi Tom Premier pour les inventions comme la fusée bleue à sept étages ou la patinette pliable à douze roues date de sa plus tendre enfance. Et rien - ni l'amour de la reine ni l'inquiétude des ministres - ne peut détourner Tom Premier de son véritable projet : créer un monde à sa mesure. jusqu'au jour où les machines du roi commencent à ne plus fonctionner très bien. jusqu'au jour où Tom n'a plus rien à inventer.